comment ouvrir un restaurant gueuleton ?

En 2013, Vincent Bernard et Arthur Edange ont lancé la chaîne de restaurants Gueuleton, animés par l’envie de nourrir le plus grand nombre de personnes possible de leur passion pour la nourriture. Leur pari a été payant puisqu’ils ont fait exploser les réseaux sociaux, ouvert dix-sept restaurants dans le sud-ouest de la France, et sorti un magazine et une série de vidéos sur YouTube. Le prochain lieu d’ouverture de la chaîne Gueuleton se situe dans le quartier Vauban de Lille, rejoignant les établissements déjà implantés à Agen, Royan, Pau, Bordeaux et Toulouse. Le restaurant sera détenu par Quentin Dekeister et Martin Limousin et situé dans l’ancien espace Pure, place du Maréchal Leclerc. Le restaurant comprendra une salle principale pouvant accueillir environ 70 personnes et offrant une vue sur la cuisine ouverte. Pour répondre de manière plus complète à la question posée ici, il est utile d’exposer les différentes caractéristiques qui définissent un restaurant Gueuleton et que l’on doit comprendre pour pouvoir en ouvrir un soi-même.

Des plats bien personnalisés avec du bon vin

Au repère des bons vivants, vous ne trouverez aucune assiette individuelle. Les formats sont faits pour être passés entre amis. Sur la carte, on retrouvera une trentaine de recettes qui évolueront au fil des saisons. Vous pourrez vous gaver d’huîtres au maroilles, de fromage, de charcuterie maison, de pommes de terre à la grenadine, ou encore d’une assiette à partager. Mais les reines du restaurant seront les différentes viandes régionales françaises, cuites sur une braise ou sur un grill basque au charbon de bois. Il y a les côtes de veau, les côtes de porc, les côtes de cochon de lait, les côtes de bœuf et les côtes de veau, pour n’en citer que quelques-unes. Un bel assortiment qui ne manquera pas de séduire les papilles des gourmands.

Un sommelier sera sur place pour nous aider à choisir le vin parfait pour accompagner le repas. Il y a environ deux cents références aux « quilles » sur le menu. Vin rouge, vin blanc, vin cuit, digestif et champagne seront disponibles pour votre plaisir. Qui dit Lille devrait dire « bonne bière ! » Ce Gueuleton lillois propose à sa clientèle une bière estampillée à leur effigie grâce à la Motte-Cordonnier. Quand Gueuleton dit  » le repaire des bons vivants « , ce n’est pas un hasard. Fondée il y a plus de dix ans par Arthur Eddange et Vincent Bernard, respectivement Lot-et-garonnais et Gersois, l’enseigne aspire à symboliser la joie du partage et du bien vivre autour d’un repas.

Des produits sélectionnés avec soin

La démarche de proposer des plats de qualité commence par une sélection rigoureuse des produits. Pour cela, ils sont peu chers, de saison et sélectionnés avec soin. Le directeur des opérations a déclaré : « Nous travaillons uniquement à l’ardoise, sans horaire fixe, car nos produits sont choisis en fonction de ce que nos fournisseurs proposent à un moment donné. » De plus, certains fournisseurs ont été testés sur la porte. En fait, le Gueuleton ne sert que de la nourriture haut de gamme et se vante fièrement de son engagement dans le quartier. Le plat signature du restaurant est le filet de bœuf, qui présente une variété de coupes indisponibles ailleurs. Le Gueuleton ne lésine pas sur les accords mets-vins, proposant entre 250 et 300 recommandations.

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Les bouteilles peuvent coûter entre 25 euros (environ 48 $) et 1 000 euros (près de 1 100 $). De quoi ravir les novices et les clients désireux d’en savoir plus sur des millénaires plus simples. Pour ce faire, le restaurant travaille principalement avec des vignerons indépendants. Par conséquent, il propose principalement, mais pas uniquement, des vins français. En effet, de huit à douze races de bœuf distinctes sont proposées aux clients. Comme le dit Géraud de Laportalière, « il y a non seulement différentes races de viandes, mais aussi différentes origines, différentes gammes, et surtout différents degrés de maturité car nous possédons nos propres caves de maturation. » À retrouver également, les côtes de cochon et des coffres de canard (deux magrets rôtis à l’os). Le tout à partager. Pour atteindre cet objectif, le restaurant s’associe le plus souvent à des vignerons de petite taille.

 

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