Le marché de la restauration rapide est particulièrement actif en 2019. Les opportunités d’investissement se multiplient, et de nombreux restaurateurs se positionnent pour rouvrir rapidement un restaurant. Cependant, la question du financement se pose toujours : comment réunir tous les fonds nécessaires à la réalisation de son projet ? Où les collecter ?
L’apport personnel
L’apport personnel consiste à utiliser votre propre argent pour constituer le capital propre de votre entreprise. Il sert généralement à créer le capital social de l’entreprise et son besoin de fonds de roulement pour répondre à tous ses besoins de liquidités.
Dans un sens plus large, cela s’applique à toutes les formes d’apport existant actuellement. Il peut également s’agir de biens immobiliers ou de meubles, comme une maison ou des appareils de cuisine, par exemple.
L’emprunt bancaire
L’emprunt bancaire est la forme la plus populaire de financement externe disponible. La syndication du crédit bancaire est facilitée par le contexte actuel de taux d’intérêt bas. En revanche, les banques françaises manquent parfois de matériel adapté aux professionnels de la restauration.
En outre, il est essentiel d’offrir des avertissements et des garanties, même si cela est difficile. L’évaluation des risques liés au crédit (et à la viabilité de l’emprunteur) est laissée à la discrétion de la banque.
Certains établissements proposent des « prêts brasseurs » spécifiquement pour les dettes de boissons. Il s’agit d’un outil de gestion de la trésorerie qui vous permet d’obtenir une fenêtre de paiement spéciale pour vos fournisseurs.
Les aides et suppositions
Les aides et subventions officielles disponibles dépendent de votre statut juridique. Pour les microentrepreneurs, l’ACCRE peut être utile, en vous permettant de réduire considérablement le montant de vos charges sociales.
De plus, vous pouvez cumuler les revenus de votre restaurant avec vos ARE (Allocations de Retour à l’Emploi). Enfin, vous pouvez utiliser la bourse de création d’entreprise ou la bourse individuelle de formation en lien avec votre projet entrepreneurial.
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Le crowdfunding
Le financement participatif, aussi appelé crowdfunding, est une nouvelle façon de récolter des fonds pour soutenir votre projet. Il se décline sous trois formes différentes :
Le don
Il peut être obtenu en échange d’une récompense. Il pourrait s’agir de fonds donnés pour soutenir des actions caritatives. Dans ce cas, les conflits naturels sont les plus fréquents.
Le prêt participatif, également appelé « crowdlending »
Il implique le versement d’intérêts et est comparable à un prêt traditionnel. L’investisseur est donc un créateur de l’entreprise.
L’investissement participatif, également appelé « crowdequity »
Il consiste à apporter des capitaux et à jouer un rôle actif dans l’entreprise. Ces parts lui donnent un droit de vote lors de l’assemblée générale. Ensuite, selon les dispositions prévues par les statuts, il peut percevoir un dividende et distribuer ses actions à un tiers. Dans ce mode de financement, le risque de perte en capital est plus important.
Une campagne de crowdfunding en restauration permet de récolter en moyenne 6 000 dollars et de créer un réseau de supporters pour votre projet.
Le love money
Vous pourriez vous tourner vers les ressources financières de votre famille et de vos amis. Il s’agit d’un type de financement risqué qui sert souvent de premier tour de table après qu’un entrepreneur a rassemblé son argent de départ et avant de se tourner vers d’autres sources de financement. Néanmoins, n’oubliez pas qu’en cas d’échec, vos relations familiales peuvent se détériorer.
Afin d’augmenter le capital plutôt que de créer un capital de départ, il est plus avantageux de se tourner vers le love money. Cette démarche est moins scandaleuse et permet également à l’investisseur d’établir un fort niveau de confiance avec les personnes qui le connaissent.